Une infection urinaire se définit comme étant la contamination de l’appareil urinaire par des microbes. Selon l’organe atteint, l’appellation et le traitement de l’infection différent. Le traitement d’une maladie ne se limite pas seulement à une prise de médicament. Alors, qu’est-ce qu’il faut savoir sur le déroulement du traitement d’une infection urinaire ?
Différentes formes de présentation de l’infection urinaire
L’appareil urinaire est composé par les deux reins et leurs uretères qui les relient à la vessie. Puis, l’urètre évacue l’urine présente dans la vessie par le méat urétral à chaque miction. Si l’infection est localisée au niveau des reins, elle est définie comme une pyélonéphrite. Si elle se situe au niveau de la vessie, elle est appelée « cystite ». Mais, une pyélonéphrite peut compliquer une cystite. Une cystite aiguë simple est une infection avec seulement des symptômes urinaires comme une brûlure mictionnelle ou une urine trouble. Mais elle est dite compliquée si les signes urinaires sont associés à de la fièvre ou une douleur lombaire (en bas du dos). Ces signes sont souvent rencontrés chez une personne atteinte de pyélonéphrite. Pourtant, une cystite compliquée est aussi assimilable à une cystite récidivante. Cette récidive est due à des facteurs de risques non traités ou un traitement mal conduit. La prescription de médicament pour cystite, comme les antibiotiques, ne doit pas se faire à la légère. En effet, un traitement de la cystite mal conduit peut générer de la résistance aux antibiotiques. Toutefois, une nouvelle molécule diminuant l’apparition des bactéries résistantes aux traitements a récemment démontré son efficacité dans le traitement infection urinaire
Infection urinaire et son traitement médicamenteux.
Une infection urinaire compliquée touchant les reins est toujours une urgence thérapeutique. Elle peut nécessiter en même temps une hospitalisation et une antibiothérapie selon la gravité dépistée par le médecin. Mais, une cystite simple chez une personne sans tare évolue le plus souvent vers la guérison même sans traitement. Pourtant pour assurer votre guérison, votre médecin vous prescrira une antibiothérapie en une prise ou une antibiothérapie de cinq jours. Pour une cystite simple avec un facteur de complications (grossesse, diabète…), une antibiothérapie de cinq à sept jours selon la molécule utilisée est indiquée. Pour une cystite à répétition qui survient plus de quatre fois par an, chaque épisode est traité comme une cystite simple. Mais actuellement, de plus en plus de germe est résistant aux antibiotiques, d’où l’intérêt d’un nouveau traitement. La découverte de la molécule D-Mannose a innové la prévention et le traitement infection urinaire. En plus, ce nouveau traitement permettra à chacun d’accéder à un traitement, une infection urinaire un traitement sans ordonnance.
Infection urinaire et préventions
Les mesures de préventions ont une place importante dans le traitement d’une maladie. Ainsi, les mesures hygiéno-diététiques et de bonnes habitudes de vie sont importantes également dans le traitement cystite. Une stase urinaire favorise la survenue d’une cystite, donc il faut éviter de faire une rétention volontaire des urines. Puis, comme le manque d’apport en eau diminue la fréquence de la vidange de la vessie, il entraine aussi l’apparition d’une infection. De ce fait, vous devez au moins boire un litre et demi d’eau par jour. Un transit régulier est conseillé pour éviter tout gène aux vidanges de la vessie. En plus de cela, vous devez toujours traiter une infection génitale. En termes d’habitude de vie, une cystite post-coïtale peut être prévenue par une miction après chaque rapport sexuel. Concernant l’hygiène intime, il faut avoir un juste milieu c’est-à-dire sans excès, mais suffisant pour éviter un déséquilibre des flores. Votre toilette doit toujours aller de l’avant vers l’arrière pour prévenir une contamination microbienne. Pour terminer, il n’est pas conseillé de porter des vêtements trop moulants ou synthétiques.
Infection urinaire : les personnes à risque
Comme toutes maladies, il est idéal de savoir quelles personnes risquent de la contracter. Les femmes sont les plus susceptibles d’avoir une infection urinaire. Cela peut s’expliquer par la longueur de l’urètre plus courte chez la femme que chez l’homme. Une longueur plus courte permet une contamination plus facile. La stase urinaire observée chez la femme enceinte et l’homme avec une prostate volumineuse compressive explique le fait qu’ils sont des personnes à risque. Une personne diabétique est une personne à risque, car le sucre éliminé dans l’urine favorise la prolifération des microbes. Les personnes avec des malformations de l’appareil urinaire et des maladies neurologiques sont à risque, car la vidange de la vessie est imparfaite : soit il y a des reflux soit il y a des résidus mictionnels. En dernier, les personnes immunodépressives (cancéreux, vivants une greffe ou le VIH) et les patients souffrant d’insuffisance rénale chronique sont aussi à risque.